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SOREMAX è Association loi 1901

Journa Officiel RF 31 mai 2024


Soremax è iscritta come Associazione legge 1901 alla Prefettura delle Alpi Marittime 

 

L'associazione, denominata Soremax, ha come scopo lo studio e la gestione delle persone che soffrono di disturbi del comportamento alimentare (DCA), nonché l'accoglienza dei pazienti affetti da DCA e delle rispettive famiglie. La sua azione comprende anche la creazione di gruppi di ascolto e di consulenza, guidati da psicoterapeuti, nonché l'implementazione di percorsi sensoriali e olfattivi all'interno di laboratori di cucina strutturata, supervisionati da chef, biologi ed esperti in comunicazione interpersonale.

Si impegna a operare per il benessere fisico e psicologico degli individui affetti da DCA, favorendo il loro accompagnamento terapeutico e proponendo attività volte a rafforzare la loro autostima e le loro competenze relazionali. 

Nell'ambito del suo scopo sociale, l'associazione potrà anche stabilire collaborazioni e partenariati con altri professionisti, enti o associazioni, al fine di arricchire le sue attività, estendere il suo campo d'azione e favorire la condivisione di conoscenze e risorse a beneficio delle persone affette da DCA e del loro entourage. 

Queste collaborazioni potranno includere, tra gli altri, professionisti della salute mentale, nutrizionisti, educatori specializzati, nonché qualsiasi altra persona o entità che contribuisca al raggiungimento degli obiettivi dell'associazione.

Tutte queste azioni dovranno essere svolte nel rispetto dei valori e dei principi enunciati negli attuali statuti, nonché in conformità con le disposizioni legali e normative applicabili.





 SOREMAX est ASSOCIATION loi 1901

© Soremax
 

Le projet Soremax est né de la rencontre de trois professionnels : un biologiste et Chef passionné, un expert en communication et marketing et un psychothérapeute. Il est courant de rencontrer des jeunes femmes (et de plus en plus de jeunes hommes) souffrant de troubles du comportement alimentaire, les fameux TCA. À partir de l'anorexie qui est certainement le symptôme le plus angoissant, avec un risque élevé d'évolution dramatique jusqu'à la mort. La boulimie entraîne également une souffrance psychologique grave et une altération physique, surtout en raison de la pratique quotidienne du vomissement auto-induit. Les preuves cliniques montrent de plus en plus souvent des phases alternées d'anorexie avec des phases de boulimie et les sujets souffrants sont totalement "dépendants" de la maladie et incapables de revenir à une vie normale. Ces troubles éloignent ensuite les personnes souffrantes des autres, du contexte amical, et sont une source de graves conflits entre parents et enfants. C'est pourquoi le projet Soremax veut offrir des espaces de groupe d'écoute et d'accueil de la souffrance des adolescents et de leurs familles respectives. Des moments séparés pour aborder dans un espace protégé, guidés par des professionnels, et faire circuler une parole de plus en plus liée aux émotions profondes des personnes. Cela dans le but de trouver une alliance thérapeutique dans les familles qui tienne compte des besoins et des nécessités à la fois des enfants et des parents. Mais le projet Soremax va au-delà. L'originalité de la proposition réside dans le fait que les sujets souffrants ont besoin de retrouver une relation avec la nourriture, avec l'alimentation, qui est souvent gravement compromis depuis de nombreuses années. L'utilisation de la balance, le compte des calories, des sucres et des graisses de chaque aliment éloigne les personnes du plaisir, du goût et du désir de manger quelque chose qu'ils aiment. À cette fin, nous prévoyons des ateliers de cuisine où l'expérience sensorielle et gustative permet aux personnes souffrantes de se rapprocher de la nourriture non plus comme une menace mais comme une opportunité de retrouver le plaisir lié à la nourriture elle-même. Ce parcours implique un travail de groupe en atelier pour valoriser le moment social et ludique de l'interaction entre les personnes, qui ont trop souvent vécu dans la solitude et l'exclusion.

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Groupes de soutien pour les parents de filles souffrant de troubles alimentaires



© Soremax

Comme vous le savez, pendant de nombreuses années, j'ai travaillé dans des associations et des centres spécialisés dans le traitement des troubles alimentaires tels que l'anorexie, la boulimie, l'obésité, etc...
La clientèle était composée en grande partie d'adolescents et de jeunes femmes et hommes, et les parents de nos patients n'étaient pas impliqués dans le processus de traitement.
Cela était dû au fait que les patients eux-mêmes ne voulaient pas que leurs parents soient impliqués, et très souvent, la condition préalable était que nous, les thérapeutes, n'acceptions même pas les appels téléphoniques ou les contacts des pères ou des mères !
L'expérience nous a ensuite amenés à reconsidérer cette position : il est vrai que les parents et les enfants abordent la souffrance liée aux troubles alimentaires avec des perspectives éloignées et apparemment inconciliables.
Nous avons d'abord rencontré les parents des patients que nous traitions dans un espace qui leur était dédié, sans interférence avec les enfants. Les parents que nous rencontrions étaient porteurs d'une grande angoisse face à la situation créée au sein de leur famille. Ils alternaient entre des moments de dépression, de colère, d'impuissance et parfois de "résignation inconditionnelle" face à la maladie de leurs enfants.
Surtout les mères étaient bouleversées et se sentaient coupables de ce qui se passait, sans pouvoir exprimer cette souffrance à leurs enfants. Parfois, il y avait des "dialogues" entre parents et enfants qui se terminaient presque toujours par des disputes, des affrontements et de la colère mutuelle.
En bref, un dialogue interrompu et chargé de colère et de mécompréhension qui accentuait la distance entre les générations.
Honnêtement, il faut dire que en tant que thérapeutes, notre perception initiale des parents des patientes souffrant de troubles alimentaires était négative, avec une culpabilité sous-jacente pour ce qui se passait. Les filles n'étaient pas prises en compte correctement, elles recevaient des objets et de l'argent mais pas d'attention et de respect pour leurs propres désirs, parfois elles étaient infantilisées et parfois considérées comme déjà adultes même si elles n'avaient que seize ou dix-sept ans.
Cependant, dès que nous parvenions à explorer davantage les émotions et la douleur des parents, des espaces de compréhension et de partage utiles pour "améliorer" les dynamiques familiales, même dysfonctionnelles, s'ouvraient.
L'expérience nous a amenés à reconsidérer le rôle et la fonction des parents par rapport à la souffrance de leurs filles.
Nous avons donc décidé de constituer des groupes de soutien pour les parents, exactement comme nous le faisions déjà pour les filles et les garçons confrontés à la souffrance anorexique-boulimique.
Eh bien, les groupes de parents étaient un moment précieux de connaissance, de conscience et de croissance psychologique pour les participants. Les pères et les mères parlaient de leur souffrance, de leur colère et de leur impuissance face à leurs filles anorexiques ou boulimiques.
Nous avons empiriquement observé que si les parents suivaient un groupe thérapeutique, la relation avec leurs filles anorexiques pouvait changer et s'améliorer. Les moments de conflit étaient réduits, parfois il était même possible d'avoir un débat "civilisé" : les pères et les mères pouvaient assumer leur rôle parental sans tomber dans des positions amicales ou antagonistes.
Surtout la colère et l'impuissance, que les parents ressentaient trop souvent, pouvaient s'atténuer et être exprimées au sein de la famille.
Souvent, le travail avec les parents était délibérément séparé du travail avec les filles, à la demande expresse ou à notre perception, car le dialogue au sein d'une famille s'il est absent ne peut pas être recréé "sur commande". Cependant, il était souvent possible "d'entrecroiser" le travail des parents avec celui des filles et, soyons honnêtes, cela était souvent satisfaisant pour les deux parties. Un dialogue familial retrouvé réduisait l'angoisse et la colère au sein de la famille et, curieusement, agissait également sur le symptôme, qui pouvait s'atténuer dans ses effets les plus évidents, qu'il s'agisse d'anorexie, de boulimie, de vomissements, de crises de boulimie ou d'une combinaison de ces symptômes.
J'ai rencontré de nombreuses familles et j'ai animé des groupes de parents avec la conviction que les aider est un pas extrêmement important pour aider leurs filles et fils souffrant de troubles du comportement alimentaire.
Je ne remets pas en question le fait que de nombreux parents aient plus ou moins de responsabilité dans le déclenchement de la souffrance anorexique-boulimique de leurs filles. Cependant, si l'on sort de la logique de les percevoir toujours comme "coupables", il est possible de les aider à comprendre où ils ont "mal agi", à leur demander de faire plus attention à ce qu'ils disent et font, à adopter une position d'écoute empathique et non jugeante qui ne pourrait qu'aggraver la situation.
L'expérience nous a confirmé ce que nous avions supposé : si le travail thérapeutique des filles est accompagné d'un travail parallèle avec les parents, il est possible de traiter la souffrance des filles en moins de temps, avec de bons résultats et une rémission des symptômes. Comme le disait le parent d'une adolescente de seize ans gravement anorexique : "Il n'y a pas de gagnant et de perdant, soit nous gagnons tous ensemble, soit nous perdons tous...".
C'est précisément en raison de cette prise de conscience que dans le projet Soremax, nous avons décidé de constituer des groupes de parents de filles anorexiques-boulimiques. Des groupes qui peuvent se réunir chaque semaine pour donner une voix et un sens à l'angoisse des pères et des mères confrontés à une fille ou un fils souffrant de troubles du comportement alimentaire.
Ces groupes seront animés par moi-même et Giovanni Sorrentino dans le rôle de facilitateurs de la circulation de la parole, du partage d'expériences et de préoccupations. Il va de soi que le groupe lui-même pourra ensuite, avec le temps, devenir un lieu de réflexion et de croissance psychologique pour les parents et leur permettre d'améliorer leur relation avec leurs filles et fils.

Pour en savoir plus : Soremax


 

Le pouvoir du groupe


 

 

© Soremax

 

L'Écoute Bienveillante au Cœur de la Guérison de l'Anorexie :
Dans la lutte contre l'anorexie, le groupe d'écoute émerge comme un élément essentiel, offrant un soutien sans jugement et une communauté solidaire. En plongeant dans l'expérience d'une jeune fille confrontée à ce trouble alimentaire, nous explorons les attentes cruciales liées à sa participation à un groupe d'écoute.
Pour elle, l'idée de rejoindre un groupe d'écoute réside dans le besoin profond d'être entendue et comprise. L'anorexie crée souvent une solitude émotionnelle, mais le groupe offre un espace où la parole peut être libérée sans craindre d'être jugée, créant ainsi une connexion vitale avec les autres.
La jeune fille redoute le jugement, une crainte profonde souvent associée à l'anorexie. La sécurité d'un groupe d'écoute repose sur l'absence de jugement, créant un environnement propice à la guérison. Cette atmosphère d'empathie et de compréhension joue un rôle clé dans la restauration de sa confiance en soi
L'anticipation d'un accueil chaleureux émerge comme un espoir palpable. La peur du rejet, une émotion prédominante, peut être apaisée au sein d'un groupe où la compréhension mutuelle élimine la crainte d'être une "intruse".
L'accueil bienveillant crée un lien instantané au sein de cette communauté partageant des expériences similaires.
L'idée de bénéficier du soutien mutuel au sein du groupe devient une source de force. Imaginer un espace où les membres s'encouragent mutuellement, partagent leurs réussites et se relèvent ensemble après les échecs suscite une dynamique positive. Dans la lutte contre l'anorexie, le groupe devient une communauté résiliente, offrant une énergie collective propice à la guérison.
En conclusion :
La participation à un groupe d'écoute se révèle ainsi être une étape cruciale dans le chemin vers la guérison de l'anorexie.
L'aspect solidaire, caractérisé par le non-jugement, l'accueil chaleureux et le soutien mutuel, agit comme un catalyseur puissant. En brisant l'isolement émotionnel, en fournissant un espace sûr pour s'exprimer et en créant une communauté bienveillante, le groupe d'écoute devient une ressource inestimable dans la lutte contre l'anorexie, offrant un chemin vers la guérison et l'épanouissement personnel.
Giovanni Sorrentino.





La guérison par le plaisir de manger

 

© Soremax



Giovanni Sorrentino décrit le projet Soremax
 
La Guérison par le Plaisir de Manger :
Une Approche Bienveillante pour les Personnes Souffrant d'Anorexie
L'anorexie, un trouble alimentaire complexe, affecte de nombreuses personnes à travers le monde. Bien que les causes de ce trouble soient multifactorielles, la relation entre l'anorexie et le plaisir de manger est un aspect crucial souvent négligé. Certains thérapeutes soutiennent l'idée que redécouvrir le plaisir de manger peut jouer un rôle crucial dans le processus de guérison, en éloignant la culpabilité associée aux repas.
L'anorexie crée souvent une dynamique où la nourriture devient source d'anxiété et de culpabilité. L'idée de manger peut déclencher des émotions négatives, faisant du repas un véritable défi pour les personnes touchées. Certains experts s'accordent à dire que réintroduire le plaisir de manger peut aider à changer cette dynamique toxique.
La dégustation des aliments devrait être une expérience sensorielle agréable, mais pour ceux souffrant d'anorexie, cela peut devenir une tâche difficile. Redécouvrir le goût et le plaisir des aliments dans un environnement exempt de pression et d'anxiété peut être le premier pas vers une relation plus saine avec la nourriture. Des séances guidées, axées sur l'appréciation des saveurs, peuvent aider à rétablir cette connexion perdue.
Il est essentiel de souligner l'importance d'un accompagnement bienveillant tout au long du processus de guérison. Les proches, amis et thérapeutes jouent un rôle crucial en offrant un soutien constant, empreint d'amour et de compréhension. L'objectif est de créer un environnement sans jugement où le plaisir de manger peut être redécouvert et cultivé.
La notion de repas en famille ou entre amis peut, dans un premier temps, susciter des appréhensions pour ceux souffrant d'anorexie. Cependant, transformer la table en un lieu de guérison, dépourvu de toute pression, peut contribuer significativement au processus de rétablissement. Des repas partagés avec amour et sans jugement peuvent aider à associer la nourriture à des expériences positives.

Il progetto Soremax

Benvenuti nel mondo di Soremax, dove tre persone appassionate si sono incontrate per creare un nuovo progetto. Scoprite i percorsi unici e complementari di Giovanni Sorrentino, Massimo Felici e Armando Olivella, riuniti da una visione comune: offrire sostegno e speranza alle persone che soffrono di disturbi alimentari. La loro esperienza in biologia, psicologia, comunicazione visiva e marketing operativo si unisce per formare un team dedicato ad assistere gli adolescenti e le loro famiglie attraverso un protocollo esclusivo, il protocollo Soremax.

Il progetto Soremax nasce per colmare il vuoto relativo alla mancanza di momenti di confronto e scambio empatico, per i soggetti sofferenti di anoressia ed i loro familiari. A tale scopo Soremax propone piccoli gruppi di ascolto e consapevolezza per dare parola alla sofferenza, condividerla e intraprendere un percorso di guarigione nella totale libertà di espressione e assenza di costrizioni o forzature.

I gruppi saranno tenuti da Massimo Felici, un esperto psicoterapeuta con oltre vent'anni di esperienza nel trattamento dei disturbi dell'alimentazione e da Giovanni Sorrentino, un biologo formato in Comunicazione non Violenta (metodo Marshall Rosemberg) che ha maturato un'esperienza nell'ascolto empatico con soggetti anoressici.

Gli incontri avverranno dapprima in video conferenza poi in presenza. Come potrete leggere sul sito Soremax i gruppi si terranno sia in lingua italiana che in francese, con sessioni dedicate e con il calendario proposto.

Per ulteriori informazioni ed iscrizioni cliccate qui. Buona lettura


 

Bienvenue dans le monde de Soremax, où trois passionnés se sont réunis pour créer un nouveau projet. Découvrez les parcours uniques et complémentaires de Giovanni Sorrentino, Massimo Felici et Armando Olivella, réunis par une vision commune : offrir soutien et espoir aux personnes souffrant de troubles alimentaires. Leur expertise en biologie, psychologie, communication visuelle et marketing opérationnel converge pour former une équipe dédiée à aider les adolescents et leurs familles à travers un protocole exclusif, le protocole Soremax.

Le projet Soremax vise à combler le vide lié au manque de moments de confrontation et d'échange empathique pour les personnes souffrant d'anorexie et leurs familles. À cette fin, Soremax propose de petits groupes de discussion et de sensibilisation pour donner une voix à la souffrance, la partager et entreprendre un parcours de guérison dans une totale liberté d'expression et d'absence de contraintes ou de pressions.

Les groupes seront animés par Massimo Felici, un expert psychotérapeute avec plus de vingt ans d'expérience dans le traitement des troubles alimentaires, et par Giovanni Sorrentino, un biologiste formé à la Communication non Violente (méthode Marshall Rosemberg) qui a acquis de l'expérience dans l'écoute empathique des personnes anorexiques.

Les réunions auront lieu d'abord en vidéoconférence, puis en personne. Comme vous pourrez le lire sur le site Soremax, les groupes se dérouleront aussi bien en italien qu'en français, avec des sessions dédiées et un calendrier proposé.

Pour plus d'informations et pour vous inscrire, cliquez ici. Bonne lecture !

 

 http://soremax.org/

 

 



 


 



Intervista a Massimo Recalcati

Ascoltate l'interessante intervento di Massimo Recalcati, amico e collega con cui ho lavorato per molti anni quando era direttore scientifico dell'ABA.